LES PALMIERS EN CONTENEUR

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Les palmiers en conteneur

Dans le cadre de la végétalisation des intérieurs, terrasses, balcons, les palmiers comptent parmi les végétaux les plus intéressant par leur structuration des espaces et leur exotisme ; mais aussi pour la persistance de leur feuillage et, pour nombre d’entre eux, leurs capacités épuratrices d’air. Comme pour tous, parmi les +/- 3000 espèces répertoriées, seules quelques-unes sont compatibles à ce mode cultural.
Il est donc essentiel non seulement de bien choisir les espèces adéquates, mais aussi les conditions environnementales requises pour leurs bien être et de connaître les règles de cultures appropriées à chacune des espèces.

Sélection d’espèces selon leur rusticité

En avant-propos, Il serait ridicule de choisir, pour ce faire, des espèces qui atteindront de grandes tailles à l’âge adulte. Il convient donc d’opter pour des espèces de palmiers        « nains ». Dans votre choix, il conviendra de tenir compte de la destination -intérieur ou extérieur- et pour les espèces destinées à l’extérieur de leur
rusticité

Les plus rustiques

Rhapidophyllum hystrix

Le Palmier aiguille, est un petit palmier très rustique (jusqu’à -20°C).C’est l’un des meilleurs
palmiers à cultiver en pot, compte tenu de sa résistance au froid mais aussi de son petit développement. Il aime les sols bien frais et préfère l’ombre. Ses grandes feuilles en forme d’éventail très découpées sont d’un beau vert sombre brillant. Son nom commun provient des petites aiguilles présentes à la base de ses feuilles. Cette espère donnera un charme exotique à vos compositions.

 

Rusticité à -10°C


Chamaerops humilis ‘Compacta’
Comme son nom l’indique, ce palmier adopte un port compact bien adapté à la culture en pot. Il est assez rustique car il supportera des températures négatives de l’ordre de -10 à -12°C en sol drainé.
Ses nombreuses tiges portent de belles feuilles palmées et larges, disposées en éventail. Le stipe est couvert de fibres. Comme tous les Chamaerops il préfère le soleil et s’adapte parfaitement à la sécheresse
et aux sols pauvres.

Chamaerops humilis ‘Vulcano’ :
Un incontournable, ce palmier ressemble au précédent avec les mêmes caractéristiques de  résistance au froid et de conditions
de culture, avec toutefois un feuillage gris vert. Il est lui aussi
bien adaptée à la culture en pot.
Chamaerops humilis ‘Cerifera’ :  de mêmes caractéristiques
les variétés précédentes, avec un feuillage bleuté magnifique !

 

Rusticité à -5°C

Cycas revoluta
C’est en réalité un arbuste, fossile
végétal, à la très belle silhouette
palmiforme, qui porte une couronne
de feuilles vernissées et
raides sur un tronc court et renflé.
Le cycas a une croissance lente, ce
qui en fait un excellent sujet pour
une culture en pot. Il est très résistant à la sécheresse.

 

Le Palmier de Formose Arenga
englerii
Un joli palmier lui aussi idéal pour la culture en pot grâce à son petit développement. Il forme un ou plusieurs stipes élancés de couleur foncée, surmonté par des palmes longues et étroites, d’un beau vert
au revers blanc argent. En pleine
terre il sera rustique jusqu’à -7°C,
un peu moins en pot.

 

Chamaedorea klotzschiana

Une allure de bambou pour ce palmier
aux tiges élancées formant des stipes aux anneaux de couleur crème.  Offrez lui un substrat de culture léger, restant toujours un
peu frais.

 

 

Les palmiers frileux 

à sortir uniquement à la belle saison Ces palmiers nains se plaisent en pot, mais leur faible résistance au froid les destine plutôt à une culture
en intérieur ou véranda, à sortir sur votre terrasse ou votre balcon quand les gelées ne sont plus à
craindre, de mai à septembre.

Chamaedorea  ‘Ernesti-augusti’   

Le palmier australien Oraniopsis appendiculata   

Le faux dattier (Phoenix roebelenii)
Comme le cocotier, le faux dattier
appartient à la famille des arécacées.
Il doit son nom aux petits
fruits allongés qui suivent une floraison
blanc crème. Dans son milieu d’origine, il atteint les 3 m de haut ; cultivé comme plante d’intérieur ce palmier atteint en moyenne
les 1,60 m et vivra longtemps. Son
feuillage fin et léger est à la fois
très décoratif et capable d’éliminer
le formaldéhyde.
Le palmier d’Hawaï Pritchardia
hillebrandii ‘Blue Moon’
Palmier des îles Fidji Pritchardia
pacífica
Le palmier fidjien à feuilles en
éventail Pritchardia thurstonii
Le palmier cerise de Floride ou
palmier boucanier Pseudophoenix
sargentii

 L’entretien des palmiers en intérieur

Où placer un palmier en intérieur

Il convient au préalable de choisir les variétés en adéquation avec la culture en intérieur et/ou véranda tempérée (voir ci dessus). Les palmiers d’intérieur ont besoin en hiver d’une température minimale de 10 à 15 °C. et nécessitent une hygrométrie élevée.
En règle générale, les palmiers d’intérieur se plaisent dans un endroit lumineux, mais n’apprécient
pas la lumière directe excepté, notamment le Chamaedorea metallica, qui préfère la mi ombre. Placer un palmier d’intérieur juste à côté d’un radiateur ou dans un endroit exposé aux courants
d’air, surtout aux courants d’air froids est fortement déconseillé.
Si chaque espèce a ses exigences particulières, quelques règles générales s’appliquent à la plupart
des palmiers :

Lumière :

Un facteur clé pour réussir la culture des palmiers en intérieur est de fournir la bonne quantité de
lumière. Ils nécessitent une lumière vive et indirecte provenant d’une fenêtre orientée sud ou ouest. Les feuilles deviennent vert jaunâtre en plein soleil.

Température

Il préfère des températures ambiantes moyennes de 16°C à 24°C  (un delta courant dans les maison et bureau) conviennent et pas inférieures à 12,7°C. Des baisses soudaines de température et des courants d’air froids peuvent provoquer l’apparition de taches brunes sur les feuilles.
Sortir un palmier d’intérieur en été ? Il est bénéfique, de sortir votre palmier lorsque les t° sont favorables +/-20°l’. Il faut alors le placer dans un endroit mi ombragé, à l’abri du vent. Les pluies épisodiques lui feront le plus grand bien toutefois pensez à le rentrer dès que la température nocturne fraîchit !

Arrosage des palmiers en pot

Utilisez toujours de l’eau non calcaire à température ambiante pour l’arrosage (minimum 15°C).
Les arrosages varient selon les saisons :
• A la « belle saison » qui peut actuellement se prolonger bien au-delà de l’été (comme les cultures en intérieure), arrosez votre palmier une à trois fois par semaine selon les espèces.
• En hiver, espacez les arrosages : arrosez seulement une fois par semaine, une fois par quinzaine ou une fois par mois selon les espèces. Vous devez adapter cette règle si la t° intérieure est relativement élevée.
• En règle générale, entre deux arrosages de votre palmier en pot, laissez le terreau sécher superficiellement durant la belle saison et sur plusieurs centimètres en hiver.

Brumisations

Même convenablement arrosé et placé sur une soucoupe de billes d’argiles humides, un palmier a besoin de brumisations, à effectuer avec une eau non calcaire. La fréquence des ces brumisations
varie selon les espèces : quelques fois par semaine en règle générale, tous les jours dans certains cas (ex: l’areca), voire plusieurs fois par jour (ex : le cocotier).

Dépoussiérage

Avec une éponge humide, enlevez régulièrement la poussière qui se dépose sur les palmes. Si la température l’autorise, sortez les pots et procéder à un nettoyage avec un
jet pluie.

Fertilisation

 

Comme apport d’engrais nous vous conseillons Marcafertil

Rempotage du palmier d’intérieur

Tous les 2 à 3 ans, au printemps (d’avril à juin), un rempotage est
conseillé, en utilisant un terreau spécifique.
Si les grandes dimensions du pot et de la plante compliquent trop le rempotage, contentez vous d’un surfaçage,.

Maladies et parasites des palmiers d’intérieur :

*Plus qu’à des maladies, les palmiers d’intérieur sont vulnérables
aux attaques d’araignées rouges et de cochenilles. Ces parasites apparaissent surtout lorsque
l’air est trop sec : des brumisations régulières du feuillage, y compris
sous les feuilles, sont conseillées à la fois en préventif et pour se débarrasser des envahisseurs qui se seraient installés. Les fertilisations foliaires sont rébarbatif pour ces insectes.  Si ce traitement ne suffit pas, il existe des produits spécifiques dans le commerce.
*Lorsque des cochenilles ont pris possession de votre palmier, vous pouvez aussi pulvériser tout simplement une solution de savon noir.
*La chlorose, qui décolore le feuillage, est due à une eau trop calcaire. Dans ce cas, pensez à recourir à une eau plus douce (eau de pluie ou déminéralisée, eau de source;).
* Il se peut également que les feuilles présentent des taches brunes : pas d’inquiétude, elles ne
sont pas le signe d’une maladie du palmier, mais simplement d’un excès de soleil, évitez d’exposer votre plante trop directement à ses rayons.